Cependant, aucune date n'a été communiquée pour leur prochaine comparution. De leur côté, les deux gardiens en cause ont obtenu une liberté provisoire. Ils travaillent à l'hôtel près duquel le meurtre de Frédéric Marimoutou, s'est déroulé.
Pour revenir sur le cas de cet ex-soldat, il a un lourd antécédent judiciaire. Il a été déjà emprisonné, toujours pour affaire similaire. De source policière, le « zazavao » aurait la fâcheuse habitude de servir justement de sa petite amie comme appât à des hommes aisés ou surtout étrangers à sortir avec elle, un moyen pour le couple en cause pour se faire de l'argent. C'est ce qui amène donc plus d'un à poser la question pour essayer de savoir si la victime n'a pas voulu se laisser faire ? Et que l'ex-militaire, devant l'échec de sa machination, aurait été poussé à assassiner Frédéric Marimoutou ? Seul le prochain procès des accusés apportera sûrement les éléments de réponse nécessaires.
Un bref rappel des faits à propos des circonstances de ce drame survenu la nuit du 18 août dernier, s'impose. La victime, qui fut directeur d'une société exportatrice à Toamasina, était alors sur le point de rentrer, dans quelque temps, à La Réunion où son épouse l'y attend déjà lorsque la mort l'a tragiquement emporté. Dire que le malheureux a été encore retenu pour un certain temps à Toamasina pour diverses formalités dont celle de passation et de l'adoption de son enfant. Le soir du 18 août dernier donc, Frédéric, après avoir passé la soirée dans un restaurant, puis un bar locaux, allait regagner l'hôtel où il séjournait à Salazamay lorsqu'il s'était fait mortellement agresser ainsi en chemin. Le ou les auteur(s) du crime lui ont tailladé le cou, laissant une horrible plaie qui lui était alors fatale. D'après une source, ses documents personnels étaient intacts. Et que les tueurs ont piqué son argent, soit 200 000 ariary au minimum. L'enquête suit son cours.
Franck R.